10 424 km c’est la distance exacte séparant Paris – France de Kuala Lampur – Malaisie. 10 424 km qui, je le pensais, étaient à la hauteur de nos différences, énormes…. Mais il n’en est rien.

Hébergée par un hôte malais âgé de 30 ans, mon premier week end asiatique fut étonnement beaucoup plus parisien que je ne l’aurais pensé. Alors oui, nous n’avons pas diné dans le dernier restaurant hipster à la mode, mais dans un food court où familles, amis, amants se retrouvent pour déguster les spécialités malaises, chinoises, indiennes dans des assiettes en carton et en buvant un thé frappé;

• • Alors oui, nous ne sommes pas allés dans le dernier bar à cocktail de la capitale mais avons bu des bières dans un bar / pub;
  • Alors oui, nous n’avions pas enfilé nos habits de lumière, mais de simples shorts et tongs;
  • Alors oui, le bar a fermé et la grande question du “Que fait-on aprés?” s’est posée, et oui, nous sommes allés racheter quelques bières à la supérette du coin.
  • Alors oui, nous avons terminé dans l’appartement d’un des membres du groupe, nous avons rit, nous avons partagé nos projets – démissionner de DDB Malaisie et ouvrir un restaurant pour l’une, économiser pour fêter le nouvel an 2015 à Paris pour l’autre, continuer à développer son réseau de followers twitter et Instagram pour une troisième déjà connue ici -, et nous sommes allés déjeuner tous ensemble au petit matin.
  • Alors oui, je n’ai pas pu profiter d’un bon pain au chocolat et ai du me contenter de riz avec du poulet épicé, mais j’ai compris que peu importe le nombre de kilomètres qui nous séparent, nous vivons tous  (Je parle bien évidemment des jeunes habitant dans un pays développé et ayant accès à l’éducation) plus ou moins les mêmes choses.

Le monde change d’image, il se mondialise, et s’harmonise de fait… un espoir vers moins de conflits, mais à la fois une compétition accrue sur le marché de d’emploi pour les générations à venir ….

En effet, pourquoi ne pas recruter au delà de nos frontières puisque la diffêrence culturelle et donc les difficultés liées au management d’équipes multiculturelles tendent à disparaître ? Pourquoi ne pas aller travailler à l’autre bout du monde pour profiter d’une meilleure qualité de vie ?

Nous sommes à l’encablure d’un nouveau modèle…..